La côte Amalfitaine

Arrivée en Italie

Nous voilà deux copines qui cherchons une destination de vacances pour le milieu du mois d’août ( la meilleure période ). Claire adore l’Italie et moi je rêve de voir Pompei. C’est parti pour une semaine sur la côte Amalfitaine et ses alentours.

Nous ne voulions pas rester dans Naples. Nous avons donc réservé un appartement dans les « hauteurs » de la côte Amalfitaine. Nous avons aussi loué une voiture, impossible de faire sans ici.

La voiture en Italie : deux conseils. Le premier attention : aux amendes. Dans cette région d’Italie, il y a beaucoup de radars, notamment dans Naples, ou il faut avoir une vignette pour circuler dans la ville. Le deuxième : il y a beaucoup de monde sur les routes, ça roule vite, avec un code de la route approximatif.

Le soir nous nous sommes rendues à Sorrento pour manger et commencer à découvrir la côte.

Sorrento se situe juste en face de Capri et à une cinquantaine de kilomètres de Naples. C’est aussi la porte d’entrée de la côte Amalfitaine. Sorrento est célèbre pour ses citrons de la taille d’un melon qui servent à réaliser le « limoncello », célèbre digestif italien.

Sorrento est bien desservit, la route est large mais c’est très embouchonné notamment par les touristes qui partent ou se rendent sur la côte. C’est aussi le port de départ pour Capri mais on peut aussi y réserver une traversée pour Amalfi ou Naples.

La ville est jolie, le centre plein de petites rues commerçantes. Si c’était à refaire c’est surement ici que je logerais.

Sur la côte de Positano à Amalfi

Réveil le plus tôt possible le lendemain et nous partons pour la côte amalfitaine. Après plus d’une heure de bouchon dans des routes de montagnes nous voici à Positano.

Certes, le trajet a été long … mais que c’est beau ! Ça sent bon les vacances. Pas étonnant que la côte dans son intégralité soit classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Mais clairement on est pas les seuls à s’être dit que c’était génial l’Italie. Pour se garer pas le choix, nous payons un parking privé, avec chauffeur (un trentaine d’euros pour les 5/6h). Ne comptez pas sur les parkings publics pris d’assaut.

Tout est payant en Italie. Les toilettes, le parking, les plages, tout ! Et tout se paye en liquide. Pensez à toujours en avoir sur vous.

Ca y est, on est garé, on a payé, on a eu chaud et là … whouuu ! On comprends mieux pourquoi les gens se ruent ici. La ville est mignonne, pleine de petites rues et de petits commerces d’artisans. Le tout entouré de vignes, de citronniers et de jasmin. Ça m’a fait penser un peu à la Grèce , avec plus de monde. C’est très jet set, il y a beaucoup de yacht et d’hôtel de luxe. Mais ne comptez pas trop sur la plage, payante, et surchargée.

Après avoir déambulées dans les rues nous prenons un bateau jusqu’à Amalfi. Le meilleur moyen de voir la beauté de la côte c’est par la mer. De plus, ça nous permet de laisser la voiture garée et d’éviter les bouchons. L’allée retour n’est pas si cher que cela : une quinzaine d’euros.

0n a préféré Amalfi. Il y avait aussi beaucoup de monde mais c’est plus petit. Superbes petits restaurants sur les placettes de cette ville historique. La ville fut une des plus grandes puissances commerciales et maritimes du IXe au XIe siècles. Ne comptez pas trop sur la plage ici aussi mais régalez vous de tous les douceurs à base de citron.

La stupéfiante ville de Pompei

Je ne vais pas vous retracer l’histoire de Pompei. Qui ne connait pas la fin tragique que vécurent ses habitants, figés pour l’éternité dans les cendres du Vesuve. La merveille de Pompei c’est les découvertes archéologiques que la ville enseuvlie a gardé intactes, jusqu’à sa découverte en 1748.

Visiter Pompei c’est plonger dans la vie des romains du Ier siècle après JC. Les peintures sont encore bien visibles, le maisons et temples sont visitables, il y a même encore le système d’égout !

Réservez vos places en avance, ne faites pas comme nous ! Vous ne serez pas les seuls à visiter la ville. Nous nous sommes garées au parking du « Camping Zeus ». Bien pratique et pas trop cher. Comptez au minimum 1/2 journée de visite.

Il n’y a qu’une seule cafétéria pour tout le site. Prendre à manger peut être une bonne option. De plus, il n’y a aucun coin d’ombre pour s’abriter. Pensez aux chapeaux !

Farniente à Sorrento

Le lendemain on avait envie de calme. Nous voila reparties à Sorrento.

Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, en Italie tout est payant. La plage artificiel de Sorrento ne déroge pas à cette règle. Comptez 15e à la journée pour un transate et un parasol sur les pontons. L’eau n’est pas super propre mais sous 40 degrés, on est contentes d’être là !

Si vous passez par là, en remontant de la plage arrêtez vous à la Chiesa San Francisco e il sur Chiostro. Le petit cloitre vaut vraiment le détour.

Capri c’est pas fini

Haaaa Capri ! Ce cailloux mélange à lui seul la dualité de cette région d’Italie : le coté très jet set et la beauté des paysages dès qu’on s’éloigne un peu.

C’est vraiment cher d’aller sur l’ile. 70E l’allée retour. Donc partez tôt et revenez tard seront mes conseils pour en profiter un max. Les navettes partent de Sorrento mais aussi de Naples.

Quand vous arrivez dans le port il faut grimper pour aller jusqu’au centre ville de Capri. Deux solutions s’offrent à vous : la marche a pied (environ 20min bien raides) ou un funiculaire.

Comme pour l’ensemble de la côte ne venez pas à Capri pour la plage mais pour le lieu.

Il y a plusieurs excursions possibles à Capri, soit pédestres soit en bateau. On peut vraiment rester plusieurs jours sur l’ile.

Nous avons choisit le chemin qui mène au Mont Tiberio et à la villa Jovis.

C’est très beau. Nous longeons de magnifiques jardins privés tous plus fleurit les uns que les autres. Le sentier piéton longe la côte avec une vue imprenable sur la mer bleu turquoise. Nous arrivons finalement à la villa Jovis. C’est sans surprise, Tibère qui l’a fait construire. Il n’en reste que des ruines, mais c’est sympa. Surtout d’en apprendre un peu plus sur Tibère qui est un sacré foufou.

Nous sommes loin d’avoir tout fait à Capri. Il y a plein de sentier de randonnée que nous aurions voulu faire et voir Anacapri.

L’ascension du Vésuve

Nous voici parties à l’ascension du Vésuve par 40 degrés.

Quand vous arrivez en haut il faut obligatoirement se garer où on vous le dit et ensuite grimper à pied ou prendre une navette pour monter.

Il est quand même étonnant ce volcan. Il a deux histoires que je trouve super intérresantes : l’éruption qui réduit Pompei à néant bien évidemment mais aussi sa dernière irruption qui eu lieu du 18 au 30 mars 1944. Elle se produisit pendant les bombardements alliés et le débarquement américain, semant la panique dans les troupes. La plus part des Volcanologues prédisent que la prochaine irruption sera catastrophique.

C’est 10e pour atteindre la cratère du Vésuve. Pas grand chose à voir dans le cratère mais très belle vue sur la plaine et puis bon … c’est le Vésuve quand même 

Naples

A la base nous n’avions pas prévu d’aller à Naples, mais quelques petits soucis avec notre Air BNB nous on fait rendre la voiture un jour plus tôt et prendre un hôtel à Naples.

Nous n’avons pas regretté.

J’avais une image de Naples, sale, puante et dégradée. Pas du tout. Oui c’est pas super propre mais pas plus pas moins que dans beaucoup de grandes villes et c’est dégradé mais ça lui donne un air génial à cette ville. On y ferait bien la révolution une pizza à la main.

Nous n’avions qu’une journée devant nous. Nous avons choisit de visiter : Le Museo acrceologico Nazionale ( et son cabinet secret entièrement dédié au falus) et le Complesso monumentale di Santa Chiara, une beauté.

Le cloitre fut construit au XVIIIe siècles. Il est couvert de mosaïques pleines de couleurs. C’est un bonheur de se balader dans l’église.

Et c’est déjà la fin du voyage. Retour à Paris.

You Might Also Like

No Comments

    Leave a Reply